Des milliers de personnes ont manifesté dans différents secteurs de Téhéran le 20 jun 2009. Ils ont été attaqués par les formes armées, qui ont fait feu sur elles. Les rues Satar Khan, la deuxième place Arayshahar, la place Resalat, la place Tohid, la rue Majidyeh et d’autres ont été la scène d’affrontements entre les manifestants et les forces de police. Les gens ont attaqué des institutions du gouvernement et brisé les vitres des banques. Les manifestanst rue Habiballah ont mis le feu à une moto et un car de police. Un e guérite militaire a également été incendiée.
Le même jour, la voie rapide Chamran a été le lieu de clashs entre les gens et les forces antiémeutes, qui ont tiré et employé des lacrymos contre les manifestants. Plusieurs personnes ont été tuées par la police rue Azadi et rue Yadgar Emamn. Le nombre exact de personnes tuées durant les dix derniers jours est difficile à établir en raison de la censure gouvernementale. Sur les ordres du régime islamique, des centres médicaux ont été fermés et menacés. La sécurité sociale, contrôlée par le gouvernement, a reçu l’ordre de ne pas prendre en charge les dépenses médicales de personnes blessées dans les manifestations. Selon certains rapports, certaines personnes ont été tuées sur les carrefours Buftabad et Falah.
Le 21 juin vers 16h00, une foule de manifestants s’est rassemblée rue Takht Tavos. D’autres lieus (place Azadi, place Engelab et plave Ferdosi, carrefour Vardi asr, ainsi que les rues avoisinantes) étaient trop remplies de policiers anti-émeute avec leurs motos et pleines de policiers en en uniforme. Aujourd’hui, comme les autres jours, les hélicoptères de la police patrouillent au dessus de ces secteurs pour identifier l’emplacement des manifestations et y envoyer plus d’hommes armés. Les tueurs du gouvernement et la police anti-émeute montrent des signes de fatigue et de manque de motivation. On peut voir la peur, l’anxiété et la confusion sur leurs visages. Pour l’instant, en dépit de la répression et de la censure, le moral de la population est très haut. Un manifestant a déclaré que c’était comme l’éruption volcanique de 30 années de frustration pour la population. Pendant les manifestations, particulièrement aujourd’hui, les télés par satellite, notamment Voice of America et la BBC, n’ont pas toujours été accessibles. Internet est souvent coupé ou fortement ralenti.
Cette nuit, vers 10 heures, des milliers de gens ont rassemblés leurs voix contre le régime. Les gens chantent « à bas le dictateur » et malheureusement encore, le slogan réactionnaire « Allah Akbar » (dieu est grand).
A la population !
Balancez le slogan “Alah Akbar” et tous les symboles islamiques. Tous ces crimes ont été commis au nom de ce slogan. Il n’y a rien à voir entre vos revendications et votre haine profonde de l’Islam réactionnaire. Chantez contre l’état tout entier, contre ceux qui ont commis des crimes pendant trente ans, contre la pauvreté, contre la dictature et l’apartheid sexuel. Chantez contre la république islamique. N’acceptez pas le moindre compromis avec la république islamique. Le régime doit être abattu. Organisez vous. Créez des conseils sur vos lieux de travail et dans vos quartiers. Arrachez le pouvoir à ces criminels du régime islamique par votre volonté massive.
